Avec la publication du document portant charte de la refondation sur les réseaux sociaux et autres plateformes numériques comme whasp App, l’article 12 de ce document continue de susciter la polémique voire même des incompréhensions et des vives réactions.
Pour rappel cet article porte sur le statut des langues nationales et les langues de travail du Niger. Après avoir énumérer les onze (11) langues parlées du pays, à savoir l’Arabe, le Buduma, le Fulfulde, le Gurmancema, l’Hausa, le Kanuri, le Tagdalt, le Tamajaq, le Tassawaqn le Tubu et le Zerma- Sonrai, l’alinéa 2 de cette disposition érige l’Hausa au rang de langue nationale et les dix autres de langues au rang de langues parlées. L’anglais et le français sont les langues de travail.
Cette disposition suscite des polémiques et certains délégués des assises nationales n’hésitent pas à parler de modification de la copie originale dans laquelle cet article 12 précise que les langues nationales sont l’Arabe, le Buduma, le Fulfulde, le Gurmancema, le Hausa, le Kanouri, le Tagdalt, le Tamajaq, le Tassawaqn le Tubu et le Zerma- Sonrai.
Les langues de travail sont l’anglais et le français. Même à ce niveau certains observateurs ne comprennent pas pourquoi l’Arabe n’est pas érigée en langue de travail dans la mesure où le Niger dispose des écoles franco arabes et des universités islamiques dans lesquelles l’arabe est une langue de travail.
Dans ce contexte de refondation caractérisée par la quête de la souveraineté, le Niger a besoin des actes et des lois qui unissent ses fils. C’est dans ce sens que s’inscrit le pardon prôné par le Président de la République qui a permis la libération des prisonniers politiques civils et militaires.
Pour l’atteinte de l’idéal poursuivi, les articles de la charte qui créent la désunion méritent être révisés.
Hama Adamou

Merci là-bas, vous ne pouvez pas rétrograder des langues nationales tout simplement parce que vous pensez que une d’entre elles doit se faire voir