La Journée internationale de l’eau, célébrée le 22 mars chaque année, est une occasion importante pour sensibiliser le public à la gestion durable de l’eau et à la nécessité d’assurer l’accès à l’eau potable pour tous.
Au Niger, ce jour revêt une signification particulière en raison des défis liés à l’accès à l’eau potable dans certaines régions, notamment dans les zones rurales et arides.
Le pays, qui fait face à des conditions climatiques difficiles et à une forte variabilité des précipitations, doit faire face à des problèmes d’assainissement et de distribution de l’eau.
La Journée internationale de l’eau au Niger offre ainsi l’opportunité de mettre en lumière les efforts du gouvernement et des ONG pour améliorer l’accès à l’eau, tout en sensibilisant les populations locales à l’importance de la gestion durable des ressources en eau.
Cette journée permet aussi de rappeler les enjeux liés à la préservation des écosystèmes aquatiques, à la lutte contre la désertification et aux pratiques agricoles plus responsables pour éviter la surexploitation des ressources en eau.
En somme, la Journée internationale de l’eau au Niger est une occasion de renforcer la coopération entre les différents acteurs pour améliorer les conditions de vie des populations en assurant un accès équitable et durable à l’eau.
En cette occasion le réseau des journalistes pour l’eau et assainissement n’est pas en marge de la célébration de la journée mondiale de l’eau en organisant des activités pour la recherche des solutions dans certaines zones où l’eau c’est fait rare .
Le Niger a mis en place plusieurs initiatives pour améliorer l’accès à l’eau potable pour ses populations en 2025. Un projet majeur est la construction du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger, visant à assurer un débit d’étiage de 100 m³/s, sécuriser l’approvisionnement en eau potable de Niamey, irriguer environ 30 000 hectares et produire 130 MW d’électricité. Les travaux, lancés en 2008 et relancés en 2019, devraient s’achever en 2025.
Par ailleurs, le gouvernement nigérien, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), a alloué environ 511 millions de dollars pour la période 2025-2026 à des projets prioritaires, notamment dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, en ciblant des régions comme Zinder. Ces efforts s’inscrivent dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, qui vise, entre autres, à améliorer l’accès à l’eau potable en milieu rural, avec un objectif d’atteindre un taux d’accès théorique de 56% d’ici 2026.
Ces mesures reflètent l’engagement du Niger à relever le défi de l’accès à l’eau potable, en mettant en œuvre des projets d’envergure pour améliorer les conditions de vie de ses citoyens.
Amina Dioffo
