Le fleuve Niger et le logone-chari sortent de leurs lits. Les fortes pluies de la mousson avaient déjà causé d’énormes dégâts dans le sud-ouest du Niger. Désormais, c’est la capitale, Niamey, qui est durement touchée. Même scénario au Tchad, où les inondations ont fait plusieurs morts et des centaines de sinistrés.
Depuis la fin juillet, des pluies diluviennes qui s’abattent sur ces deux pays du Sahel et ont provoqué des inondations dans plusieurs provinces du Tchad et du Niger.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus 500 personnes sont décédées à la suite de ces intempéries. Plus de 250.000 hectares de terrains habités ont été engloutis.
Selon les autorités tchadiennes plus de 964.000 personnes (soit 166.000 ménages) sont affectées par ces inondations.
Le Niger paie particulièrement le lourd tribut des inondations cette année, avec au moins 317 morts depuis le début de la saison.