Les travaux des assises nationales du Niger ont pris fin ce 20 février 2025 au centre des conférences Mahatma Grandi de Niamey avec la présentation de la synthèse des travaux des cinq sous commissions thématiques.
C’est le président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), chef de l’état, le General de brigade Abdourahamane Tiani qui a procédé à la clôture de ces assises. Le chef de l’état s’est félicité du travail abattu par les délégués avant de réitérer son engagement à matérialiser en actes concrets les recommandations et résolutions issues de cette rencontre.
Le ministre de l’intérieur le général Toumba Mohamed a indiqué pour saluer l’engouement qui a marqué les échanges que quelques six cent quarante-six (646) propositions ont été formulées dont deux cent soixante-treize (273) venant de la diaspora. Ces propositions concernent toutes les dimensions du Niger qui garde sa forme républicaine avec l’islam comme religion majoritaire.
Une période de cinq (5) ans avec possibilité d’élargissement est accordée à la transition ou du moins à la république de la refondation. Le chef de l’état devient ainsi président de la république tout en étant au-dessus de toutes les autres institutions républicaines. Non seulement la refondation peut être prorogée au besoin et au gré des circonstances, mais aussi les autorités actuelles ont la possibilité de se présenter aux futures élections. A cet effet une nouvelle constitution qui prendra en compte les valeurs culturelles nigériennes sera rédigée et adoptée. Le chef de l’état, président de la refondation est élevé au grade de général d’armée.
Les sept cent seize (716) délégués des assises ont aussi acté la dissolution des partis politiques et l’élaboration d’une charte qui limitera le nombre de partis politiques entre trois (3) et cinq (5). Il est aussi recommandé de cadrer ce secteur en interdisant la politique aux agents de l’état et ceci afin de dépolitiser l’administration publique pervertie par la politique politicienne.
En ce qui concerne les ressources minières, les revenus issus de ces dernières doivent essentiellement servir pour financer les secteurs sociaux de base : l’éducation, la santé, la souveraineté alimentaire, l’hydraulique etc.
Sur le plan de la justice sociale, les assises ont demandé au chef de l’état d’accéder à la demande du peuple nigérien en engagement une véritable lutte contre l’impunité, le détournement des deniers publics, la corruption et toutes les autres formes de crimes commis contre le Niger.
Ainsi ces assises du point du président de la commission qui leur est dédié ont posé les conditions d’une refondation effective du Niger en quête de sa souveraineté. Docteur Harouna Djingarey de préciser que la commission déposera son rapport dans trois (3) semaines.
Hama Adamou
